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Sauver Salon Eyguières…. (11/09/18)

11 septembre 2018 / Chroniques du ciel


Encore un petit terrain en danger. Et c’est hélas la communauté de quelques élus qui s’en souciant peu risque de condamner un aérodrome qui joue un rôle essentiel dans l’activité aéronautique : formation, entraînement, activité économique, emploi, protection des espaces verts….

Déjà et pour tout suivre, voici le Blog qui permet de connaître le dossier :!

 

https://sauvonseyguieresaerodrome.wordpress.com

 

 

salon-eyguieres-vue-aerienne-768x437 @ AUPASE

 

 

et l’article d’AeroBuzz qui explique :

 

Salon-Eyguières (LFNE) était jusqu’à un passé récent un aérodrome sans histoire. En 2006, dans le cadre du désengagement de l’Etat, la propriété en avait été transférée à titre gratuit à la commune d’Eyguières, sur le territoire de laquelle il est situé. Toutefois, l’AUPASE qui regroupe les huit associations aéronautiques basées et qui en assurait la gestion pour le compte de l’Etat, s’est vue reconduite dans sa fonction par la mairie jusqu’à maintenant. Dans un courrier adressé aux conseillers municipaux d’Eyguières, le gestionnaire précise qu’il « ne reçoit aucune subvention et tire ses ressources annuelles de la perception des redevances liées aux AOT Autorisation d’Occupation Temporaire (AOT)pour les hangars et des redevances versées par les propriétaires d’appareils installés sur l’aérodrome. Ces ressources sont intégralement consacrées aux travaux de maintenance et d’amélioration des conditions de sécurité, laquelle est notre première préoccupation, et en étroite liaison avec les services de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile). »

En 2016, le maire a décidé de remettre en question ce mode de fonctionnement et apparemment de tirer profit de cette grande plate-forme de 200 hectares située dans une région à forte attractivité touristique. Le 1er avril 2018, la commune reprendra la gestion de l’aérodrome en régie directe. L’AUPASE prête l’intention au maire de vouloir privatiser la plate-forme pour en tirer des revenus. Nous avons contacté la mairie d’Eyguières sans pouvoir parler au maire, ni obtenir d’information.

De leur côté, les usagers ont demandé l’intervention de la sous-préfecture d’Aix-en-Provence et celle de la DGAC qui ont tenté en vain une médiation. Face à la détermination du maire, l’AUPASE a décidé d’introduire un recours devant le Tribunal administratif de Marseille et de mobiliser la communauté aéronautique en lançant une pétition. G.R.

 

 

Et les courriers échangés :

 

Bonjour

Je vous relaie ce mail provenant d’un responsable de club (ACRL = Airbus hélicoptère) de la plateforme de Salon Eyguières

Nous ne sommes pas très bien depuis que le maire d’Eyguières, M Henri Pons, a décidé que la plateforme aéronautique devait lui rapporter de l’argent alors que jusqu’à maintenant cela ne lui pas coûté un sous. Je suis d’autant plus sensible à cela que c’est grâce au système d’associations que j’ai pu commencer à voler il y a 45 ans et obtenir mes  brevets de pilote avion et pilote planeur à 17 ans sans pour autant dépenser des sommes astronomiques que je n’avais pas. Les aéroclubs sont le meilleur moyen pour permettre à de jeunes gens de découvrir l’aéronautique et d’en faire leur métier.

Connectez-vous au site et merci de nous aider à préserver ce petit espace de liberté en informant vos amis.

Bien cordialement

 

Philippe REBOURG

Un aérodrome et ses usagers menacés par les projets d’un maire visant une rentabilité très incertaine

La mairie d’Eyguières, propriétaire depuis 2006 de l’aérodrome de Salon-Eyguières (LFNE) situé dans le parc régional des Alpilles en Provence, envisage l’ouverture de la plateforme à des capitaux privés par la création d’une SEMOP (Société d’Économie Mixte à Opération Unique). Les 1.200 usagers du terrain redoutent une envolée des redevances et la fin de l’aéronautique pour ces passionnés, pilotes et membres des clubs de pilotage.

Salon-Eyguières, petit aérodrome, jusqu’ici géré en mode associatif

En 2006, dans le cadre du désengagement de l’Etat, la propriété avait été transférée à titre gratuit à la commune d’Eyguières sur le territoire de laquelle il est situé. Toutefois, l’AUPASE (Association des Utilisateurs de la Plateforme Aéronautique de Salon-de-Provence / Eyguières) qui regroupe les huit associations aéronautiques basées sur le site et qui en assurait la gestion pour le compte de l’Etat, s’était vue reconduite dans un premier temps dans ses mandats par la mairie.  C’est donc sans aucune contribution financière de la commune et grâce à l’action de ses bénévoles, que l’AUPASE a assuré la sécurité du terrain, sa conformité à la réglementation de l’aviation civile, dans le respect des contraintes environnementales, ainsi que la construction et l’entretien des pistes et des installations pour un total de 700 000 €.

Des projets d’expansion coûteux, des nuisances à craindre

En 2016, le maire d’Eyguières Henri Pons, a décidé de remettre en question ce mode de fonctionnement au seul but de tirer profit de cette grande plateforme de 200 hectares située en bordure du site protégé des Alpilles. Depuis le 1er avril 2018, la municipalité a repris la gestion de l’aérodrome en régie directe avec l’intention affichée d’en retirer des revenus, de lui donner une dimension commerciale et d’attirer une nouvelle clientèle de jets et d’aviation d’affaires. Un tel projet nécessiterait forcément des investissements colossaux pour une petite commune. De plus, d’importantes nuisances pour les riverains sont à craindre si l’aviation d’affaires venait à fréquenter le site.

Les usagers s’organisent pour défendre la vocation d’un aérodrome de loisirs, accessible au plus grand nombre

De leur côté, les usagers ont demandé l’intervention de la sous-préfecture d’Aix-en-Provence et celle de la DGAC qui ont tenté en vain une médiation. Face à la détermination du maire, l’AUPASE a décidé d’introduire un recours devant le Tribunal administratif de Marseille et de mobiliser la communauté aéronautique. Une pétition en cours a réuni déjà plus de 11 000 signatures.

 

 

et :

 

Pour la survie de notre terrain de Salon-Eyguières

Bonsoir aux voltigeurs, anciens, et actifs de l’ACLR et de DASSAULT.

Je vous retransmets le message de notre grand ancien Michel Sudre, lui aussi très concerné par l »avenir de notre plateforme:

 

« Les affaires de l’aérodrome ne s’arrangent pas, le Maire continue à nous faire des misères, c’est de sa part un véritable acharnement. Je me suis investi avec d’autres personnes pour donner un coup de main à l’AUPASE et parmi elles il y a un spécialiste informatique qui a créé un blog protégé, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible d’en connaître l’auteur par les moyens classiques, seule une commission rogatoire peut y parvenir.

Il n’est pas possible d’y écrire directement et le webmaster filtre de telle manière que tout ce qui est écrit soit irréfutable, s’appuie sur des documents de telle sorte que ce soit inattaquable.

Il faut qu’il soit consulté par un maximum de personnes afin que Google le fasse apparaître en tête sitôt que quelqu’un tape « Eyguières ou aérodrome Salon Eyguières, ou Henri Pons ».

Il faudrait aussi que les Eyguièrens le connaissent, parlez-en au boulanger ou au boucher… »

 

 

 

Mobilisation !  Signez la pétition ! 

 

Michel Polacco