BALLONS ET HYDRAVIONS
20 avril 1997 / Chroniques du cielA partir de 1783, date du
        premier vol humain, réalisé par PILATRE de ROZIER et le
        Marquis d’Arlande à bord d’une montgolfière,
        le grand public s’est passionné pour les ballons.
        Mais on a très vite regretté leur incapacité à se
        diriger. 
    Allant au gré des vents, ils
        emmenaient leur passagers à l’aventure, ce
        n’est qu’en 1884, un siècle plus tard, que
        Charles RENARD et Wilhelm KREBS ont fait décoller un
        dirigeable du parc de Châlais-Meudon. 
    Ce n’est que 20 ans
        après que l’avion, à son tour, prenait vraiment
        son envol. 
    Aujourd’hui, un siècle
        plus tard, et malgré quelques tentatives plus ou moins
        nostalgiques, les ballons sont entrés dans les musées
        sans doute à titre définitif. 
    Il n’en existe plus que
        quelques modèles modernes servant la plupart du temps de
        supports publicitaires. 
    Mais entre 1884 et 1939,
        pendant la vogue des ballons, on a pu voir des formes
        singulières ou spectaculaires, sujets insolites, saisis
        par des photographes nombreux. 
    On peut retrouver la plupart
        de ces images, fruits des collections du Musée de
        l’Air et de l’Espace du Bourget, dans un
        superbe ouvrage de Stéphane NICOLAOU, chercheur
        au Musée de l’Air. 
    Le même auteur a du reste
        publié l’année dernière un autre ouvrage
        consacré, lui, aux hydravions. Les hydravions on eux
        aussi été une étape dans la conquête de l’air.
        Nés en 1910 dès les débuts de l’aviation, ils ont
        été les premiers à traverser les océans avec des
        passagers nombreux. 
    C’étaient les années
        trente. En ce temps là on pensait que c’était à
        eux que l’avenir appartenait. En France deux grandes
        bases leur étaient réservées, Marignane et
        Biscarrosse. C’est de là que partaient et
        arrivaient les passagers qui traversaient
        l’Atlantique ou la Méditerranée à bord des
        gigantesques Clippers. 
    Les progrès technologiques
        et industriels réalisés par les Etats-Unis pendant la
        guerre de 39/45 ont définitivement mis les hydravions à
        la retraite, sauf pour quelques usages très spécifiques
        aujourd’hui, comme la lutte contre le feu ou les
        déplacements privés dans le Nord Canada, par exemple. 
    Comme les dirigeables, les
        hydravions ont eu leur âge d’or et ont offert de
        superbes sujets aux photographes. 
    Si ces deux livres ne
        suffisent pas aux passionnés, restent les musées
        comme celui du Bourget ou celui qui se développe avec
        succès à Biscarrosse.
				
		
		
		
	
		
	
		






