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20 juillet 1997 / Chroniques du ciel


· La Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette rend hommage aux ingénieurs du ciel. L’exposition a été prolongée jusqu’en novembre et d’ici là, elle affiche les travaux spectaculaires qui ont été réalisés par les mille et quelques ingénieurs de l’ONERA, l’Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales.
L’ONERA a été créé en 1946 sur une décision de l’Assemblée Nationale Constituante, qui pleine d’espoir, considérait que la France pouvait encore nourrir l’ambition de se constituer une aviation moderne. Au niveau de la recherche en France, l’ONERA c’est un peu notre NASA.
Pendant près de 50 ans, l’ONERA a travaillé dans le plus grand secret. Cela veut dire d’un côté espion, de l’autre côté, sûreté du territoire. Impossible d’y entrer sans montrer patte blanche et d’y travailler sans afficher un pedigree à l’abri de tout soupçon.
De célèbres agents secrets comme OSS 117, nourrissaient leurs aventures autour des sites de l’ONERA, qui sont encore sept aujourd’hui, à Lille, à Chatillon, à Palaiseau, à Chalais-Meudon, à Toulouse, à Salon de Provence, à Fauga et à Modane.
On doit aux ingénieurs de l’ONERA tous les calculs et essais en soufflerie pour l’aéronautique, puis pour l’espace français, qu’il soit civil ou militaire. Le premier avion français qui a passé le mur du son était une maquette du MYSTERE 2 dans une soufflerie de l’ONERA. Mais on y a soufflé aussi Concorde et Ariane, le Mirage et le Rafale et même le TGV. On y prépare le successeur de Concorde et bien d’autres projets pour les constructeurs automobiles, le Gaz de France, etc…
On y travaille aussi sur les robots.
L’exposition de la Villette dédiée aux ingénieurs pour les 50 ans de l’ONERA présente surtout des images, des films et des reconstitutions ainsi que des démonstrations. Un véritable parcours qui permet par exemple dans une chambre anéchoide de comparer la signature radar d’un vieux B 52 à celle d’un moderne B2. Les Américains doivent être surpris. Tout cela s’adresse à un public de néophytes, c’est donc vulgarisé mais c’est sérieux, plein de réalisme et de rêve, mis en scène par François Cofinau, qui avait déjà sévi pour le pavillon de la France à l’exposition de Séville.
Une visite donc à ne pas manquer. Les ingénieurs du ciel à la Villette jusqu’au 2 novembre.
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