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Objectif Mars

27 octobre 2000 / Chroniques du ciel


Il existe en France une « société d’encouragement pour l’exploration de la planète Mars ». Cette association, filiale de la « Mars Society » américaine, regroupe un grand nombre de savants, de techniciens, d’astronomes et d’astrophysiciens, ainsi que des géologues qui estiment que la conquête de Mars est maintenant pour les humains un objectif majeur.
On commence à en savoir beaucoup sur la planète Mars grâce aux observatoires modernes et aux sondes automatiques qui y sont allées ou l’ont photographiée. Tout cela attise la curiosité des spécialistes qui estiment qu’en allant sur la planète Mars, et en comparant son évolution avec celle de la planète Terre, on aura vraiment de quoi mieux comprendre les origines de l’Univers.
Sur Mars il y a 3,8 milliards d’années, les conditions climatiques étaient semblables à celles que nous connaissons aujourd’hui chez nous. La vie y est-elle née et a-t-elle disparu lors de grands bouleversements ? C’est possible.
En allant sur place on pourra en quelque sorte « lire » le livre d’histoire de la planète dont la zone Sud, en particulier, n’a pas subi de violentes érosions.
C’est pour les scientifiques un objectif économique, politique ainsi que sociétal dans lequel l’homme a aussi sa place à côté du robot.
Il y a quelques jours l’AAAF, Association Aéronautique et Astronomique de France a organisé une conférence au cours de laquelle Alain Souchier et Richard Heidmann de la SNECMA ont exposé le programme de ce que pourraient être les missions.
Si l’on choisi bien le moment, par exemple en 2018, il sera possible en trois ans de faire un aller et retour permettant à un équipage de rester 18 mois sur place. Plusieurs missions jusqu’en 2040 permettraient d’explorer la planète et d’y construire des bases permanentes, ce qui à partir de 2080 autoriserait le développement de colonies humaines de terriens, organisés de manière auto suffisante, après avoir rendu certains espaces de la planète Mars habitables, et ainsi que l’exploration d’autres régions du système solaire.
L’association Planète Mars n’imagine évidemment pas un tel projet sans une vraie coopération internationale.
Et déjà, le ministre français Roger Gérard Schwarzenberg, a confirmé cette semaine le projet Mars-Retour en coopération avec la Nasa pour rapporter en 2007 des échantillons de roches.
Voilà de quoi recommencer à rêver, après Apollo.