Cher Monsieur,

Les avions peuvent comme les scooters posséder des systèmes :

1) pour se localiser (GPS, INS, Aides radio)

2) pour transmettre leur position à un centre de supervision, de contrôle, de gestion commerciale, d’assurance,  etc…

En plus les avions sont visibles sur les radars, là où il y en a, (civils ou militaires) donc pas au dessus des zones désertiques et océaniques, soit de manière passive, radars primaires, fournissant peu d’indications et difficiles à discriminer dans tous les « bruits » du ciel, soit de manière active avec les radars secondaires, qui fournissent grâce au transpondeur (mode C ou S), position, altitudes, identification, vitesse, etc…

Pour les scooters, il suffit donc d’un petit GPS pour connaitre la position et comme sur votre Tom Tom ou votre Coyote, et d’une puce téléphone pour envoyer la position….  Ça ne marche qu’en zone de réception du téléphone portable. C’est facile et payant.

Si tous les avions aujourd’hui se localisent au travers de leurs dispositifs de navigation, GPS, INS ou Centrales Inertielles, Aides Radio Électriques, etc, tous ne transmettent pas leur position automatiquement. Cela est coûteux, et les compagnies aériennes ont le libre choix de s’équiper, de s’abonner, et cela pour une quantité de données « à la carte », avec infos technique, navigation, position et fréquence de diffusion etc. Dans ses cas cela passe soit par radio VHF ou Hf soit par téléphonie satellitaire. ce sont les ACARS et ADS B ou C. Cela selon les zones couvertes par Radio ou non.

Air France est équipée et abonnée et transmet toutes les dix minutes sur ses longs courriers position et état technique. On l’a vu avec l’avion de Rio. Et pourtant il a fallu deux ans et 17.000 km2  à fouiller.

Le Malaysian Airlines ne transmet qu’au constructeur de moteurs, Rolls Royce, et chaque demie Heure.

Transpondeur, système ACARS, téléphone satellite, radios HF et VHF peuvent être déconnectés par des personnes à bord de l’avion, équipage ou terroristes. Ce qui a du se produire sur le MH 370, même si ils n’ont pas su couper complètement le Satcom, téléphone satellite, qui a donc involontairement permis une relative localisation de l’avion au sud de l’Océan Indien.

A savoir qu’il n’existe pas de réseau satellite radar observant tous les avions en vol, sans leur participation active et volontaire.

Voilà…

Donc suffit d’acheter le matériel, de s’abonner et de rendre les choses impossibles à couper….

Amitiés,
Michel Polacco,

Spécialiste Aéronautique-Espace-Défense

 

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