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Max Holste

30 août 1998 / Chroniques du ciel


Le dernier industriel privé
de la construction aéronautique française s’est éteint
discrètement la semaine dernière à l’âge de 84 ans à
Toulon. Max Holste, né à Nice, ancien de
l’aéronautique navale, avait réalisé son premier
biplace monoplan en 1934 chez un carrossier du boulevard
Bessières à Paris.

Après un passage chez Farman
à Billancourt et chez Amiot à Colombes, il avait
entrepris la construction d’un avion de course pour la
coupe Deutsch de la Meurthe. Mais la guerre a coupé les
ailes au MH 20. Néanmoins, il réalisa pour le film
"Le mariage de chiffon", avec Odette Joyeux, un
Farmann de 1911 qui volait mieux que l’original.

Constructeur d’avions solides
et populaires comme le MH 30 ou le MH 52, il a finalement
remporté un important contrat d’état avec le
"Broussard", vendu à 378 exemplaires, et qui a
volé dans une trentaine de pays jusqu’en 1987. C’est en
construisant un successeur au DC 3, le "Super
Broussard", équipé de deux turbines, que l’usine Reims
Aviation créée par Max Holste a déposé le bilan
ou plus exactement qu’il en a été démissionné par le
nouvel actionnaire majoritaire, l’Américain Cessna.

Parti s’installer au Brésil
en 1965, Max Holste est devenu le père de l’industrie
aéronautique brésilienne, aujourd’hui très
performante. C’est là bas, chez "Embraer"
qu’il a développé son bimoteur de transport public le
"Bandeirante" vendu à 500 exemplaires et
équipé de turbines américaines. Oublié en France, Max
Holste y est revenu terminer ses jours, mais c’est au
Brésil qu’il reste un industriel qui a réussi.

Sur mon agenda
:

Meeting
"Avions de légende" les 19 et 20
septembre prochains sur l’aérodrome de Pontoise
Cormeilles près de Paris. On y retrouvera nombre des
avions exposés la semaine précédente sur les Champs
Elysées à l’occasion des 100 ans de l’Aéro Club de
France.

Sur mes
étagères :

Le dernier
numéro de la revue Icare du SNPL. C’est le tome 2
consacré à Concorde. Indispensable.

Enfin,
un salut à Patrick Paris, 44 ans, qui vient de remporter
en Slovaquie le titre de champion du monde de voltige,
cela sur un avion français Cap 232 construit à Bernay
chez Mudry.