Accès rapide

Catégories

Une Brève Histoire de l’Aviation. Michel Polacco. (JC Behar Ed)
Du Bonheur. Michel Serres. Michel Polacco
De l’Impertinence (Michel Serres, Michel Polacco)
Défendre la langue Française (Serres Polacco) Le Pommier Mai 2018
Crash : Pourquoi des avions s’écrasent encore ? Michel Polacco. Oct 2017
De l’Amitié (Michel Serres, Michel Polacco)
Drones, l’aviation de demain par Michel Polacco. (Privat, Ed 2016)
A 380 avec 650 passagers !

ICARE, la bataille aérienne de Verdun (N° 238, octobre 2016)

11 octobre 2016 / Aviation


ICARE N°238, LA BATAILLE AERIENNE DE VERDUN 1916 .

En cette année du centenaire de la bataille de Verdun, Icare  propose de porter un éclairage sur celle qui se déroula au-dessus des tranchées et des forts, assommés par l’artillerie ennemie.
En ce début de 1916, l’aviation française ne brillait pas par sa force ; elle était sur ce théâtre d’opérations quatre fois moins nombreuse que celle de l’adversaire prussien.

En outre, la chasse allemande était dotée d’une avance technologique certaine, à l’instar du tir synchronisé à travers l’hélice, à comparer à l’arme française tirant par dessus et beaucoup moins performante. (selon Icare, car Roland Garros fut un précurseur, et Georges Guynemer avec le moteur Canon Hispano-Suiza ont donné une forte avance à la France)

Devant la suprématie aérienne ennemie empêchant l’observation du front, le général Pétain, alors commandant de la place de Verdun, convoqua le commandant De Rose, figure de l’aviation de chasse et lui lance la phrase devenue célèbre : “Rose, je suis aveugle, balayez-moi le ciel”.

Accélérant en particulier l’introduction du chasseur Nieuport XI dit « Bébé », le haut-commandement français va revoir sa doctrine d’emploi, affectant sur les meilleures machines les meilleurs pilotes. Au risque de diminuer l’efficacité des unités auxquelles ceux-ci sont soustraits, il va préférer une meilleure efficacité collective au détriment des actions individuelles.
Le commandement des escadrilles de corps d’armée sera désormais calqué sur celui des secteurs de l’infanterie, augmentant la performance des réglages d’artillerie et des observations photographiques.
En cela, le théâtre d’opérations de Verdun, suivi de celui de la Somme l’été suivant, marquera un tournant dans l’efficacité de l’arme aérienne, arme qui sera en mesure de prendre une importance décisive durant les deux dernières années de la Grande Guerre.

Le numéro 238 de la revue ICARE revient en détail sur un épisode passionnant mais méconnu de la Grande Guerre.

 

icare-verdun @ SNPL Icare