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Brouillard et ponctualité

28 février 1999 / Chroniques du ciel


Un auditeur de France Info me
demandait au téléphone il y a quelques jours pourquoi il était
resté bloqué plusieurs heures à Moscou, attendant un avion de
Paris qui paraît-il était retardé par le brouillard. Son
étonnement : en 1999 comment se fait-il que le brouillard gêne
encore les avions ?
Cette question de nombreux passagers se la posent, on parle
tellement des merveilles de l’électronique.
En fait, un grand nombre de facteurs font que le brouillard,
lorsqu’il est épais reste une gêne pour l’aviation commerciale.
D’abord, par temps de brouillard, on doit réduire le rythme des
décollage et des atterrissages sur les aéroports pour raison de
sécurité. Il faut pouvoir s’assurer que les axes d’approche,
les pistes et les axes de décollage sont libres, car sans
visibilité aucune, les équipages ne peuvent aider les
contrôleurs qui sont donc seuls en mesure d’assurer des
évitements.
De plus, ce qu’on appelle les « minima », c’est à dire
les conditions de visibilité, varient selon l’équipement
électronique des aéroports, les systèmes d’aide à
l’atterrissage, les balisages lumineux, les radars, et la
qualification des contrôleurs. Ils varient aussi selon la taille
et la vitesse d’approche des avions, selon leur équipement
électronique, la qualité des automatismes, les pilotes
automatiques, les moyens de navigation, et selon la qualification
de chaque membre d’équipage et le nombre des membres
d’équipage, ainsi que selon les autorisations spécifiques
accordées selon tous ces critères à chaque compagnie par les
autorités d’aviation civile.
Enfin, même s’il fait beau sur le terrain de départ et sur le
terrain d’arrivée, les avions biréacteurs qui traversent les
océans ne peuvent décoller que s’ils sont assurés que la
météo est acceptable sur les terrains de déroutement
obligatoirement prévus à leur plan de vol et qu’ils devraient
rejoindre en cas de panne de l’un de leurs deux moteurs.
Voilà donc un faisceau de raisons, toutes basées sur la
sécurité qui font que malgré notre époque moderne, il ne faut
pas en vouloir à nos aviateurs lorsqu’ils ont du retard, ce qui
pour ce genre de raison est néanmoins de plus en plus rare.

Sur mes étagères :

pour les amoureux de beaux
cockpits, un livre consacré aux cockpits des Airbus et cela
s’appelle « Cockpits » par Airbus Industrie paru chez
Cherche Midi Entreprise, dommage, c’est en anglais.