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Aeromobil : Voiture volante Slovaque 2015

3 avril 2014 / Voitures avions


Triste nouvelles : Accident !  (Mai 2015)

 

La version 3.0 du prototype s’est écrasée le 8 mai dernier à Nitra, en Slovaquie, sans faire de victime. Le prototype s’est écrasé lors d’un vol d’essais, le 8 mai 2015 alors qu’il totalisait 8 heures de vol.

 

Dans un bref communiqué de presse, Aeromobil explique que durant un vol de test, Stefan Klein, inventeur et pilote d’essai de l’Aeromobil 3.0 a rencontré une « situation inattendue et a activé le parachute de secours a une altitude approximative de 300 mètres. » Si le pilote s’en est heureusement sorti indemne, la voiture volante, quant à elle, a été sérieusement endommagée : nez enfoncé, aile gauche endommagée et une partie de l’empennage arraché.

 

Mais, explique le communiqué de presse, une telle « situation inattendue » fait partie intégrante de la phase de test et que les données recueillies lors du vol d’essai seront analysées avec minutie pour améliorer l’Aeromobil. A en croire le constructeur, cet accident ne devrait donc pas remettre en cause le développement de la voiture volante.

 

L’Aeromobil est en développement depuis quinze ans. Dotée d’un parachute de cellule, qui a démontré son efficacité dans le crash du prototype début mai elle est équipé d’un Rotax 912.

L’avion devrait avoir une VNE (vitesse à ne pas dépasser) de 200 km/h et la voiture devrait rouler à 160 km/h maximum. Avec une distance franchissable de 700 km en avion contre 875 km en voiture, la consommation est estimée à 15 litres/heure en mode avion et 8 litres/100 km pour la voiture.

Utilisant largement les matériaux composites, la voiture volante a une masse maximale au décollage de 600 kg. Décrite comme à l’aise sur des pistes revêtues comme en herbe, elle aurait une distance de décollage inférieure à 300 mètres et une distance d’atterrissage d’environ 100 mètres. La société Aeromobil vise une homologation LSA ou ULM pour son biplace côte à côte et une commercialisation dès 2019. Elle embarque une avionique Garmin avec pilote automatique deux axes.

 

 

 

aeromobil_crash_pompiers-b02d9 © AeroMobil

 

 

Dernières nouvelles (Avril 2015) :

L’Aéromobile pourrait être commercialisée dès 2017. Elle a déjà 7heures de vol et son moteur a tourné 40 heures. Elle couterait aux alentours d’un million d’Euros. AFP 19/4/2015

 

Courrier de Gérard Feldzer :

Voici une nouvelle voiture volante faite en Slovaquie dans la réglementation Ulm (pas d’emmerdements avec les certifications! ) finalement ce vieux fantasme verra peut être enfin le jour ? les technos d’aujourd’hui en tous les cas, rendent ce projet tout à fait réalisable  la difficulté n’est pas dans la réglementation  avion (les « CNRA » en France et autre « expérimental » aux usa le permettent, mais c’est surtout pour rouler sur la voie publique que réside la vraie difficulté! :  voir la cybercar et mon essai de l’INRIA et les difficultés pour sortir ce véhicule en qui je crois beaucoup, mais je pense qu’on se fera doubler par la Google Car made in US…

aeromobil

J’ai déjà volé : voir vidéo sur l’Aérocar de Molt Taylor (version espagnole)  aux US qui a construit cette voiture-avion en série en 1953!! dont une seule  vole encore,  évidemment une mauvaise voiture et un mauvais avion, mais j’en suis sorti vivant…   Aujourd’hui il y a le Terrafuggia de l’université de boston qui vole déjà, mais (voir vidéo) : leur proto à décollage vertical est vraiment impressionnant !

Ah! , je rêve que nos universités soient aussi dynamiques et inventives que nos amis de Boston et de Bratislava, nous avons les têtes , mais pas les aides publiques ou privées, c’est dommage et c’est ce que nous nous sommes fixés comme objectif à l’association transports passion qui avec le concours de notre récent ingénieur permanent devrait s’ouvrir à d’autres « rêveurs-réalistes » et surtout opérer dans les projets concrets..

Autre fantasme : j’ai reçu hier un jeune entrepreneur qui a une solution technique ET économique de dirigeable à charge lourde, c’est bien la 1ère fois que je vois çà en 30 ans de projets plus ou moins farfelus (y compris celui d’EADS, pardon Arnaud!)  Prendre au sérieux … et c’est en France : cocorico!

 

C’était sur l’AFP janvier 2014 :

BRATISLAVA, 19 jan 2014 (AFP) – S’envoler, le vieux rêve de l’humanité a  trouvé une nouvelle expression dans le concept d’un ingénieur slovaque,  inspiré par Jules Verne et Antoine de Saint-Exupéry: sa « voiture volante » est  prête à décoller. « L’idée d’, un véhicule de l’avenir, m’est venue à l’esprit à  l’université au début des années 90. Honnêtement parlant, qui ne rêverait pas  de s’envoler alors qu’il est coincé dans un embouteillage? », confie à l’AFP le constructeur et concepteur Stefan Klein. « Voler, j’ai ça dans le sang. Déjà mon grand-père tout comme mon père volaient sur des ultralégers. Moi-même j’ai obtenu mon brevet de pilote avant d’atteindre l’âge du permis de conduire », poursuit-il.
Auteur de plusieurs concept-cars pour les marques BMW, Volkswagen et Audi,  M. Klein enseigne à l’Académie des Beaux-arts et de Design, dans la capitale  slovaque Bratislava.
Long de six mètres, son élégant véhicule à deux places de couleur bleu et  blanc à ailes rétractables, peut être rangé dans un garage ou sur une place de  stationnement. Son conducteur/pilote peut faire le plein dans n’importe quelle  station-service.
Une fois arrivé à l’aéroport, l’appareil peut déployer ses ailes en  quelques secondes, pour se métamorphoser en avion.
Qualifiée d' »automobile volante la plus jolie et la mieux conçue au monde »  par le site du magazine américain Flying and Inhabitat.com design and  innovation, l’Aeromobil de Stefan Klein a également pour particularité d’être  d’origine slovaque, premier pays producteur mondial de voitures par tête  d’habitant.
« On a recensé jusqu’à présent une vingtaine de tentatives pour fabriquer  une voiture volante, dans le monde », indique à l’AFP Milan Ciba, président de  la Fédération slovaque d’ULM.
Le Terrafugia Transition américaine doit être lancé sur le marché d’ici un  an, alors que le gyrocoptère néerlandais PAL – V pourrait être mis en vente  dès cette année.
« En comparaison avec eux, Aeromobil me semble très viable », assure M. Ciba.  Le rêve de Stefan Klein est devenu réalité en septembre dernier, quand il a  piloté son Aeromobil pour son premier vol d’essai.
En vol, son appareil peut atteindre la vitesse maximale de 200 km/h. Il a  une autonomie de vol de 700 km et une consommation de 15 litres/heure.
Dans la société d’aujourd’hui mettant l’accent sur des technologies à  faible émission de CO2, la voracité en carburant des voitures volantes est un  handicap.  « Sur le plan de la consommation d’énergie, un appareil hybride tenant à la  fois de l’avion et de l’automobile sera toujours désavantagé par rapport à la  concurrence », explique à l’AFP Jan Lesinsky, de l’Université slovaque de  Technologie.  En revanche, les utilisateurs potentiels des voitures volantes pourront  éviter les files d’attente et les contrôles de sécurité aux aéroports,
bénéficiant ainsi d’un gain de temps sur des trajets à moyenne distance.  M. Klein et ses collaborateurs travaillent actuellement sur une prochaine  génération d’Aeromobil 3.0, qui pourra entrer en production ce printemps. Le  constructeur espère obtenir le certificat slovaque pour les ultra légers  (SFUL).
« Les utilisateurs potentiels seront obligés de se soumettre à la  législation en vigueur, relative aux avions ultralégers », souligne M. Ciba.
« Les conducteurs/pilotes devront posséder à la fois un permis de conduire  et une licence de pilote, avec au minimum 25 heures de vol effectuées »,  précise-t-il. Lui-même pilote enthousiaste, M. Klein garde les pieds sur terre quand il  regarde vers l’avenir.
« Je ne m’attends pas à ce qu’Aeromobil soit produit en grande série. Il  restera toujours un moyen de transport alternatif », admet-il.
« Mais il peut cependant être intéressant pour les pays avec de vastes zones  dépourvues d’infrastructure, tels que la Russie, la Chine ou l’Australie »,  raisonne M. Klein.
Les voitures volantes seront sans doute appréciées par les détenteurs de  licence pour les avions ultralégers, selon M. Ciba.
« Elles pourront leur faciliter la vie en leur permettant de garer leur  voiture/avion chez eux, aller à l’aéroport, décoller, atterrir et continuer
leurs voyage jusqu’à la destination finale, sans changement de véhicule ».